Les résultats des urnes de ce 14 octobre n’ont pas été à la hauteur de mes attentes ni de celles de l’équipe du MR de Pont-à-Celles. Mais c’est la politique et, quoi qu’il arrive, l’électeur a toujours raison. Aujourd’hui, nous avons donc quitté la majorité pour l’opposition. Mais si nous avons changé de place, notre objectif, lui, reste le même : le bien-être quotidien des Pont-à-Celloises et Pont-à-Cellois. Avec comme priorités : la mobilité, la sécurité et la propreté. Pour concrétiser notre objectif, les 5 conseillers communaux MR et moi-même sommes déterminés à mener une opposition constructive et concrète en proposant, lors de chaque conseil communal, des points supplémentaires à l’ordre du jour afin de faire valoir VOS intérêts. Ces points, ce sont les remarques et inquiétudes des Pont-à-Cellois que nous avons collectées durant toute la campagne électorale en porte-à-porte et au fil de nos rencontres depuis lors. Lors de ce conseil communal du 21 janvier, quatre points supplémentaires ont été déposés, ainsi que deux questions orales. Leurs sujets ? Les problèmes de parking autour de la gare de Luttre – la vitesse excessive à la rue de la Station à Obaix – le problème des voitures-ventouses à proximité de la gare d’Obaix-Buzet – l’absence d’un tronçon de trottoir, rue Deversenne à Viesville – le retrait d’un panneau handicapé suite au décès de la personne concernée, rue Pachy Couche à Luttre et la vitesse excessive, rue de Trazegnies à Pont-à-Celles. Pour chaque problématique, le MR de Pont-à-Celles proposait à la majorité des pistes de solution et/ou lui demandait de prendre des mesures concrètes afin de résoudre rapidement ces problèmes. Si la majorité a choisi de reporter le point concernant la cité Deversenne au prochain conseil pour analyse, les autres points se sont vus balayés d’un revers de main par la majorité PS-IC. Ceux-ci ont décidé d’emprunter une voie, certes légale, mais une voie de garage tout de même ! En effet, les points ont été amendés et relégués au moment de la révision du ‘Plan communal de mobilité’ (PCM). Un projet essentiel et nécessaire pour un PCM dépassé qui était déjà dans les cartons de la majorité précédente. Mais un projet d’une telle importance pour l’entité va prendre un temps considérable avant d’être concrétisé. Alors pourquoi attendre des années pour entreprendre ces quelques actions urgentes et concrètes, réclamées avec insistance par les citoyens ? Parce que les problèmes sont soulevés par l’opposition ? On est en droit de se poser la question. A suivre avec les quatre points du prochain conseil…