Ce 13 décembre, avec le Mouvement Réformateur de Pont-à-Celles, je lançais une pétition afin de tenter d’enrayer la vente de la cure de Buzet, après que la majorité en place (PS-IC) ait refusé de retirer la vente du budget communal 2019. (Plus d’infos : http://www.philippeknaepen.be/cms/non-a-la-vente-de-la-cure-de-buzet-oui-pour-y-installer-une-creche-et-un-appartement/)
Rapidement, près de 200 citoyens ont signé cette pétition, affirmant ainsi leur soutien à la conservation de la cure de Buzet dans notre patrimoine communal et au projet de réhabilitation du bien sous forme d’une crèche, d’un jardin partagé et d’un duplex à l’étage.
Pourtant, il semblerait que la majorité en place (PS-IC) estime qu’il s’agit là d’un projet aussi peu pertinent qu’inopportun. Décodage de l’article paru dans la Nouvelle Gazette de ce lundi 17 décembre (lien ci-dessous pour accéder à l’article complet) :
(1) Si l’inscription de la vente au budget relève, je cite ; ‘davantage d’un fait de procédure que d’une décision’, il est permis de se demander à quoi sert encore de réaliser un budget communal ? Par ailleurs, sans les recettes de cette vente, l’équilibre budgétaire est menacé. Un rapide calcul : un bien estimé à 300.000 euros. Des intérêts à 1,5%, soit 4.500 euros annuels. Pour 6 mois, cela coûterait enviton 2.250 euros pour une commune dont le boni est à 1.948 euros… L’inscription de la vente de la cure de Buzet au budget n’a donc rien d’anecdotique !
(2) La mobilité est l’un des enjeux majeurs de demain. Limiter la circulation inter-villages dans l’entité est un objectif dès aujourd’hui. Considérer que la crèche de Viesville est la solution la plus adaptée pour les parents de Buzet est donc un non-sens. Sans compter le point de vue pratique et la demi-heure quotidienne perdue par toutes ces familles !
(3) Je conseille à Monsieur le Bourgmestre d’aller rapidement à la rencontre des nombreux parents inscrits sur la liste d’attente d’une crèche dans notre entité. Juste histoire de se tenir au courant des réalités du terrain. Certaines crèches ont une liste d’attente de près de… 2 ans ! Nous n’avons décidément pas la même notion de gaspillage.
(4) Sans entrer dans des détails techniques, le presbytère de Thiméon était un cas bien différent de la cure de Buzet. Les coûts de démolition ou de réfection étaient bien trop importants et la vente ne s’est faite qu’à la condition de pouvoir envisager la construction d’une extension à l’école de Thiméon sur le terrain d’en face. Il faut comparer ce qui est comparable …
Bref, des arguments qui ne tiennent définitivement pas la route sans vision d’ensemble à moyen et long terme tant d’un point de vue de démographie que de mobilité et une notion de gaspillage bien singulière!
Lien vers l’article : https://www.sudinfo.be/art/d-20181216-3Q8J12?referer=%2Farchives%2Frecherche%3Fdatefilter%3Dlastyear%26sort%3Ddate%2520desc%26word%3Dbuzet