La signalisation directionnelle sur le RAVeL est actuellement un outil de promotion pour ceux qui le rencontreraient par hasard (par exemple pour l’automobiliste qui croise le RAVeL, pour le randonneur en villégiature dans une région pourvue d’un RAVeL, etc.) ; une aide pour ceux qui, venant de l’extérieur, souhaitent le trouver sans trop de recherches ; un élément du réseau cyclable wallon ; un outil d’encouragement au tourisme diffus (loisirs d’un jour ou voyage à vélo, comme l’ont encouragé, parfois avec des budgets importants, l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche, le Danemark, le Royaume-Uni, etc.), mais malheureusement en aucun cas aujourd’hui, un balisage destiné à l’intervention des services de secours …
En effet, aujourd’hui, un blessé ou un accompagnant d’un blessé qui doit signaler sa position sur un réseau RAVeL a toutes les peines du monde, car celui-ci n’est pas borné comme peut l’être le réseau autoroutier par exemple.
Les témoins d’un accident ont souvent du mal à situer le lieu d’intervention. Avec la mise en place d’un balisage-secours, les secours pourraient intervenir plus directement et plus rapidement. Lorsque les services de secours recevraient un appel, ils pourraient très exactement indiquer aux ambulances le lieu où se rendre. On gagnerait des précieuses minutes !
Suite à l’ interpellation de Philippe Knaepen, le Ministre Prévôt a répondu être au courant d’ un tragique accident à Estinnes… mais aussi qu’il avait déjà été sollicité par les secours d’autres zones (Cantons de l’Est, Bastogne) qui avaient eux aussi éprouvé le même type de difficultés à se repérer.
Elles sont « communes à toutes les voies de communication en milieu rural ou forestier » a rappelé le ministre.
La proposition : réimplanter les bornes kilométriques le long du RAVeL afin de faciliter la localisation d’éventuelles victimes d’un accident. Des bornes du même type que celles de la SNCB mais qui avaient été abandonnées à cause du vandalisme. Pour répondre à ces demandes, l’administration a imaginé un panneau, «semblable, dans un souci d’uniformité, à celui qui a été posé par les partenaires allemands le long du RAVeL de la Vennbahn sur leur territoire. Il comprend le numéro de borne kilométrique, correspondant à celui de l’ancienne ligne SNCB, le numéro de la ligne RAVeL, le logo d’un téléphone, le numéro 112, le logo des services de secours et la mention « Appel d’urgence » écrite en quatre langues » a expliqué le ministre Prévot. «Une fois implantées, ces bornes kilométriques pourront être reportées sur carte par les services d’urgence en vue de faciliter la localisation des témoins d’un accident. »
Trois expériences pilotes seront ainsi menées sur les lignes 163 entre Gouvy et Bastogne, 613 entre Bourcy et Houffalize et la Vennbahn dans les Cantons de l’Est. En cas de retour positif des services d’urgence, l’expérience sera généralisée.
Retrouvez ici l’ intégralité de la question : question sur le balisage de secours sur les RAVEL