Communiqué de presse d’Olivier DESTREBECQ, Philippe KNAEPEN et Olivier MAROY, députés MR au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles
« La démission du président de la Fédération des Télévisions locales confirme la justesse des recommandations du MR »
Dimitri KENNES, Président de la Fédération des Télévisions locales, vient de démissionner, à la veille d’une rencontre avec le Ministre Jean-Claude MARCOURT, durant laquelle il devait lui présenter ses propositions de réformes et de synergies pour sauver les télévisions locales.
Ces dernières semaines, sur base d’une étude du Centre Jean GOL, les députés Olivier DESTREBECQ, Philippe KNAEPEN et Olivier MAROY ont insisté sur l’importance et l’urgence de cette réforme pour renforcer ce secteur financièrement fragile.
Les députés MR sont interpellés par les propos de Dimitri Kennes, qui sonnent comme un désaveu envers la stratégie développée par le ministre Marcourt. « Jusqu’au bout, j’ai espéré qu’on arriverait à quelque chose qui se rapprochait de mes convictions : c’est-à-dire une réorganisation structurée et globale. Je ne me retrouve pas dans la manière, le rythme et le schéma que les télés locales veulent présenter au Ministre. Certains utilisent l’argument que cela coûterait trop d’argent. Ils disent aussi que la Fédération ne fonctionne pas. Mais elle n’est que l’émanation des télévisions. Si elle ne fonctionne pas, c’est parce que les télévisions locales ne fonctionnent pas », affirme Dimitri Kennes, par ailleurs président de la télévision locale Télésambre. Voilà qui démontre que cette Fédération est incapable de jouer son rôle.
Pour le MR, il est primordial de rédéfinir le rôle et le fonctionnement de cette Fédération dont la gestion et l’efficacité actuelles sont fortement critiquées par le secteur. L’étude du Centre Jean Gol relaie les préoccupations des directeurs interrogés à ce sujet et conclut qu’une réforme est indispensable pour qu’une structure souple, peu coûteuse et au service des télévisions locales soit mise en place. Elle doit leur permette de réaliser des missions communes (lobbying, service juridique, etc.) et des économies d’échelle (investissements lourds, achats groupés, etc.).
Cette étude a été balayée d’un revers de la main par le ministre Marcourt. Les faits démontrent pourtant la justesse des nombreuses recommandations du MR, dont la réforme de la Fédération des Télévisions locales n’est qu’un élément. Olivier Destrebecq, Philippe Knaepen et Olivier Maroy invitent donc le ministre à cesser cette politique de l’autruche.
Il est essentiel qu’il reprenne la main dans ce dossier et formule rapidement des propositions pour le secteur.
O. Destrebecq , P. Knaepen & O. Maroy