Ce mois de mars a vu l’aboutissement d’un projet qui me tenait à cœur au Parlement wallon : l’adoption d’un texte que j’ai initié, à l’unanimité. Ce texte concerne les conseillers communaux, CPAS et provinciaux.  Il s’agit plus d’une évolution que d’une révolution. Mon objectif était avant tout de faire coller les réalités de terrain avec la loi en vigueur. Le monde change et la loi se doit de l’encadrer au mieux !

Aujourd’hui, un conseiller n’a le droit de s’absenter de manière prolongée que s’il est lui-même gravement malade ou s’il devient parent d’un enfant naturel ou adopté. C’est bien, mais ce n’est pas assez ! On ne sait que trop bien l’importance de l’appui de ses proches en cas de maladie et il n’est que normal qu’un conseiller puisse épauler comme il l’entend ses proches dans ce genre d’épreuves. C’est la première raison d’être des deux projets que j’ai initiés, soutenus tant par le cdH que le PS. Nous y avons également inclus la possibilité pour un échevin ou un bourgmestre de se déclarer empêché en cas de maladie grave, à l’instar des conseillers. Pour que chacun puisse choisir, en son âme et conscience et au cas par cas, sa manière de gérer son état de santé.

Mais ce n’est pas tout ! Les deux textes ont aussi vocation à donner la possibilité aux conseillers de pouvoir partir à l’étranger, pour des raisons académiques et professionnelles dûment motivées, pour une période de trois mois au minimum et d’un an maximum. S’il n’est en aucun cas question de minimiser l’importance de l’engagement politique et des responsabilités qui en découlent, il est tout aussi légitime que cet engagement ne soit pas un frein aux ambitions professionnelles et/ou académiques de ces conseillers.

Ces adaptations ont d’ores et déjà été faites en Région bruxelloise et il était temps que la Wallonie suive ! Je suis pour l’engagement des jeunes en politique et je suis certain que ces mesures les y encourageront. Oui, vous pouvez faire un Erasmus ou des recherches à l’étranger et, malgré tout, vous impliquer dans la vie de votre commune. Non, vos ambitions personnelles ne sont pas un frein, mais un moteur ! Voilà le message que ces textes envoient !